Phelimuncasi & Metal Preyers
Izigqinamba [Vinyle]
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Jesse Hackett revient avec un autre mélange de genres inclassable, cette fois réalisé en collaboration avec le trio gqom Phelimuncasi, basé à Durban. Le groupe s'est réuni au studio de Kampala de Nyege Nyege l'année dernière, passant trois jours à concevoir une séquence de morceaux qui bouleversait les sons respectifs des groupes, étirant des voix urgentes sur des fonds changeants de batteries électroniques étirées dans le temps, de bruit saturé et de synthés instables.
Nous avons entendu Hackett pour la dernière fois l'année dernière sur "Shadow Swamps", une explosion froide et surréaliste de folk désincarné et d'électronique vintage qui ajoutait une touche cinématographique à la musique industrielle. Phelimuncasi a quant à lui suivi ses débuts acclamés avec l'énorme « Ama Gogela », affirmant sa domination avec des jams serrés, dancefloor et menés par certains des beatmakers les plus importants de la scène. En collaboration, Metal Preyers et Phelimuncasi ont matérialisé quelques mondes en dehors de leur zone de confort, les paroles du trio de Durban écumant des productions marécageuses de Hackett comme des échos d'un autre univers. Le morceau d'ouverture « Gidigidi ka Makhelwane » éclate dans un pétillement de percussions beatbox qui boucle bruyamment aux côtés de la voix émouvante de Makan Nana, Khera et Malathon, prononcée dans leur langue locale isiZulu. Le processus de Hackett est relativement restreint, offrant à Phelimuncasi l'espace nécessaire pour exercer sa magie entraînante sans entrave et en ajoutant de la ponctuation si nécessaire. Mais lorsqu'il endosse un rôle plus destructeur, c'est tout aussi impressionnant : sur 'Gqom slowgen Chant', il corrompt son rythme en une pulsation rituelle, laissant les paroles du trio se fondre en clics métalliques et ambiances nauséabondes. Ailleurs sur "Mgiligi wableka", les paroles de Phelimuncasi créent un rythme entraînant contre un bruit sourd de gqom lent et grave de Hackett, et sur "Coffin Roller", il rappelle les bandes sonores vidéo méchantes des années 80, jouant avec des séquences de synthétiseur analogique contre Makan Nana, Les chants lointains de Khera et Malathon. "Like A Corpse" est peut-être le banger le plus évidé de l'album, transformant le rythme en un drag haché et vissé qui gratte bruyamment contre les raps gargouillants de Phelimuncasi. Inutile de dire qu'il n'y a rien d'autre de tel.
Des pistes
1 Gidigidi Ka Makhelwane
2Ayi Ayi nous sommes fous
3 Chant Gqom Slowgen
4Mgiligi Wabaleka
5Ngicela Siqoze
6 Rouleau de cercueil
7 Khala Ngiyabaleka
8 Comme un cadavre
9Dernier battement
Nous avons entendu Hackett pour la dernière fois l'année dernière sur "Shadow Swamps", une explosion froide et surréaliste de folk désincarné et d'électronique vintage qui ajoutait une touche cinématographique à la musique industrielle. Phelimuncasi a quant à lui suivi ses débuts acclamés avec l'énorme « Ama Gogela », affirmant sa domination avec des jams serrés, dancefloor et menés par certains des beatmakers les plus importants de la scène. En collaboration, Metal Preyers et Phelimuncasi ont matérialisé quelques mondes en dehors de leur zone de confort, les paroles du trio de Durban écumant des productions marécageuses de Hackett comme des échos d'un autre univers. Le morceau d'ouverture « Gidigidi ka Makhelwane » éclate dans un pétillement de percussions beatbox qui boucle bruyamment aux côtés de la voix émouvante de Makan Nana, Khera et Malathon, prononcée dans leur langue locale isiZulu. Le processus de Hackett est relativement restreint, offrant à Phelimuncasi l'espace nécessaire pour exercer sa magie entraînante sans entrave et en ajoutant de la ponctuation si nécessaire. Mais lorsqu'il endosse un rôle plus destructeur, c'est tout aussi impressionnant : sur 'Gqom slowgen Chant', il corrompt son rythme en une pulsation rituelle, laissant les paroles du trio se fondre en clics métalliques et ambiances nauséabondes. Ailleurs sur "Mgiligi wableka", les paroles de Phelimuncasi créent un rythme entraînant contre un bruit sourd de gqom lent et grave de Hackett, et sur "Coffin Roller", il rappelle les bandes sonores vidéo méchantes des années 80, jouant avec des séquences de synthétiseur analogique contre Makan Nana, Les chants lointains de Khera et Malathon. "Like A Corpse" est peut-être le banger le plus évidé de l'album, transformant le rythme en un drag haché et vissé qui gratte bruyamment contre les raps gargouillants de Phelimuncasi. Inutile de dire qu'il n'y a rien d'autre de tel.
Des pistes
1 Gidigidi Ka Makhelwane
2Ayi Ayi nous sommes fous
3 Chant Gqom Slowgen
4Mgiligi Wabaleka
5Ngicela Siqoze
6 Rouleau de cercueil
7 Khala Ngiyabaleka
8 Comme un cadavre
9Dernier battement
Date de sortie : 10 mai 2024
UPC: 768558900998